Le chantier à la gare d’Auvernier suit son cours. Depuis février, les voies et les aiguillages font peau neuve. Des travaux qui font du bruit, mais que les CFF tentent d’atténuer au mieux.
Les traverses en bois seront remplacées par des traverses en béton qui ont une durée de vie plus longue. (Photo : CFF).
Déjà sept mois de travaux à Auvernier. Le chantier de réfection des voies et des aiguillages va bon train. Depuis février, les ouvriers s’affairent sur les 500 mètres de voies après la gare d’Auvernier en direction de Colombier. Déjà trois aiguillages ont été changés et les travaux de génie civil sont terminés. « Il nous reste quatre aiguillages et l’ensemble des voies à renouveler », explique la cheffe de projet Melissa Anzellotti.
Ce projet fait partie du programme des CFF, qui assure le renouvellement des infrastructures ferroviaires arrivant en fin de vie. Notamment, les traverses en bois des aiguillages, installées en 1998. « Ces traverses en bois ont une durée de vie d’environ vingt-cinq ans », précise Melissa Anzellotti. « À la place on mettra des traverses en béton, qui ont une durée de vie supérieure, soit environ 40 ans. »
Nuisances sonores difficiles à limiter
Ces travaux d’ampleur demandent l’intervention sur les voies d’environ une vingtaine d’ouvriers par jour, ainsi que de grosses machines de chantier. Tout cela engendre des nuisances sonores pour les riverains. « On essaye au maximum de limiter les bruits avec des panneaux phoniques, mais parfois c’est compliqué. Particulièrement sur les chantiers ferroviaires, car ils sont mobiles », ajoute Melissa Anzellotti. De plus, certains bruits assurent la sécurité des ouvriers sur le chantier, comme les alarmes qui se déclenchent quand un train s’apprête à traverser la zone de chantier.
Melissa Anzellotti, cheffe de projet : « Quand il y a des machines ferroviaires sur place c’est bruyant. »
Même si certaines nuisances ne peuvent pas être limitées les CFF préfèrent prévenir que guérir. « On envoie aux ménages environnants les horaires des chantiers et les potentielles nuisances qui pourraient venir avec. On essaye de les prévenir au mieux », précise Melissa Anzellotti.
Un calendrier qui doit être respecté
Pour le moment les travaux vont bon train. Ils respectent le calendrier des travaux. Les chantiers ferroviaires font l’objet d’une planification des années à l’avance et aucune flexibilité n’est possible, car il faut assurer l’exploitation.
« Les travaux termineront début décembre comme planifié. »
Ce chantier impacte aussi les usagers des trains. Plusieurs perturbations sont en cours sur le trafic ferroviaire depuis février et dureront jusqu’en décembre 2024. Avec notamment des bus de remplacement pour certaines liaisons. « Il faut toujours se fier à l’horaire sur l'application des CFF », conseille Melissa Anzellotti. Pour l’heure, les travaux ne perturberont pas les horaires en 2025. /crb
