Ana Mendieta laisse sa trace à La Chaux-de-Fonds

Les œuvres de l’artiste cubaine prendront place dès dimanche au Musée des beaux-arts de la ...
Ana Mendieta laisse sa trace à La Chaux-de-Fonds

Les œuvres de l’artiste cubaine prendront place dès dimanche au Musée des beaux-arts de la Métropole horlogère. Un événement pour l’institution. Une seconde exposition, celle de Maria Tackmann, viendra compléter la proposition.

L'exposition se tient jusqu'au 27 octobre au Musée des beaux-arts de La Chaux-de-Fonds. L'exposition se tient jusqu'au 27 octobre au Musée des beaux-arts de La Chaux-de-Fonds.

Une exposition d’envergure pour le Musée des beaux-arts de La Chaux-de-Fonds. Les œuvres d’Ana Mendieta sont exposées dès dimanche et ce, jusqu’au 27 octobre. Septante productions, réalisées entre 1968 et 1985, ont pris place sur les murs de l’institution chaux-de-fonnière, dans le cadre de l’exposition « Au commencement ». L’artiste, connue internationalement, incarne la volonté de ne faire qu’un avec la nature. Sa série de photos et de vidéos intitulées « Les Siluetas » met en scène son propre corps, qui cherche en général à laisser sa trace dans la nature. 

Dans une grande partie de ses œuvres, l'artiste utilise la nature qui l'entoure. Dans une grande partie de ses œuvres, l'artiste utilise la nature qui l'entoure.

Ana Mendieta, née à Cuba, doit ensuite s’exiler vers les États-Unis, où elle entre à l’Université. Son premier élan artistique est la peinture, elle se tournera ensuite vers la photographie et la vidéo. Quatre de ses tableaux sont notamment exposés pour la première fois à l’occasion de l’exposition chaux-de-fonnière. David Lemaire, directeur et conservateur du Musée des beaux-arts de La Chaux-de-Fonds, met l’accent sur le fait qu’Ana Mendieta a eu un impact non négligeable sur les générations futures : « C’est comme si elle avait été une sorte de pionnière de l’écoféminisme. »

David Lemaire, directeur et conservateur du Musée des beaux-arts de La Chaux-de-Fonds :

Figure militante et proche de l’environnement, Ana Mendieta s’est donc imposée dans un « milieu viril », selon David Lemaire. Jusqu’à son décès en 1985 à New York, à l’âge de seulement 36 ans, l’artiste a créé plus de 100 films. Ses œuvres ont également fait l’objet de 56 expositions monographiques et de 120 collections publiques aux quatre coins du monde. Une artiste connue dans le monde entier donc. Pour David Lemaire « c’est un privilège de pouvoir la mettre en dialogue avec des artistes de la région, en l’occurrence Maria Tackmann. »

David Lemaire : « On est vraiment très fiers et très heureux. »

Deux univers qui se complètent

En parallèle de l’exposition Ana Mendieta « Au commencement », une autre exposition prendra place dans le musée. Elle est intitulée « ligne de désir » et est réalisée par la Bernoise d’origine Maria Tackmann. L’artiste, qui a pris part au programme de la résidence du musée à la Villa Numa, joue avec les objets qu’elle collecte sur l’espace public. Une fois récoltés, elle les organise dans des configurations artistiques.

La grande majorité des objets récoltés viennent de La Chaux-de-Fonds. Le reste du Locle. La grande majorité des objets récoltés viennent de La Chaux-de-Fonds. Le reste du Locle.

Pour le directeur du Musée, aligner une autre artiste à côté d’Ana Mendieta n’était pas une affaire facile. Pour lui, les deux femmes partagent « un rapport extrêmement sensible à leur environnement. » /ecr


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