Dans l’intimité du Cercle national à Neuchâtel

Un livre vient de paraitre à l’occasion du 175e anniversaire du Cercle national, emblématique ...
Dans l’intimité du Cercle national à Neuchâtel

Un livre vient de paraitre à l’occasion du 175e anniversaire de cet emblématique bâtiment du centre-ville. Un édifice dont l’histoire est étroitement liée à celle de la République neuchâteloise

L’historien Adrien Wyssbrod était dans La Matinale lundi, pour nous parler de son livre « le Cercle national de Neuchâtel, aux racines de la République ». L’historien Adrien Wyssbrod était dans La Matinale lundi, pour nous parler de son livre « le Cercle national de Neuchâtel, aux racines de la République ».

Un livre dédié au Cercle national de Neuchâtel ! Les éditions Alphil éditent l’ouvrage « le Cercle national de Neuchâtel, aux racines de la République ». Une publication qui intervient à l’occasion des 175 ans de l’institution. Et on y découvre que les histoires de la République neuchâteloise et du Cercle sont étroitement liées. L’ouvrage a été écrit par l’historien Adrien Wyssbrod, Christian de Reynier, archéologue du bâti à l’Office du patrimoine et de l’archéologie du canton de Neuchâtel et Nils Veuve, archiviste aux Archives de l’État de Neuchâtel. Adrien Wyssbrod a expliqué lundi, dans La Matinale RTN, que « le Cercle apparait vraiment en 1848, mais on découvre que dès 1830, peut-être même un peu avant, des réunions secrètes ont déjà lieu. Elles n’ont pas lieu dans le bâtiment du Cercle, mais dans l’arrière-salle d’une pharmacie, qu’on appelle la Grotte. Tout est assez mystérieux » parce que tout devait se faire en cachette.

Le Cercle sort de l’ombre au moment de la révolution. « Et on découvre que la plupart des gens qui sont dans le gouvernement provisoire font partie de ce Cercle. C’est en quelque sort l’antichambre du pouvoir. » À partir de 1848, « il est racheté par une personne ne disant pas faire partie du Cercle et qui l’acquiert à titre privé, pour ensuite revendre des parts aux partisans du Cercle. » Une manœuvre qui a été mise sur pied, car « d’après ce que l’on dit, la personne qui le vendait n’aurait jamais accepté de le vendre à des républicains. » /sma


 

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