Sur le ring, on se défie en impro

Le Championnat du Monde de Catch-Impro débute ce soir. Il dure jusqu’à dimanche et voit s’affronter ...
Sur le ring, on se défie en impro

Le Championnat du Monde de Catch-Impro débute ce soir. Il dure jusqu’à dimanche et voit s’affronter quatre équipes provenant de Suisse, de France, de Belgique et du Québec

Carlos Henriquez (à gauche) et son acolyte Noël Antonini (à droite), en plein match d'impro. Carlos Henriquez (à gauche) et son acolyte Noël Antonini (à droite), en plein match d'impro.

À vos marques, prêts, jouez ! La 8e édition du Championnat du Monde de Catch-Impro débute ce mercredi soir. Elle se déroule jusqu’à dimanche au Théâtre du Passage à Neuchâtel. Ce show d’improvisation mobilise les codes du catch : un « ring » délimité par des cordes, un arbitre impassible et une Maîtresse de Cérémonie chargée de chauffer la salle où le public est aussi juge de la soirée. Le championnat réunit les meilleurs joueurs francophones, des improvisateurs professionnels qui vont s’affronter lors de match d’impro en 2 contre 2. Huit joueurs, pour un total de quatre équipes, provenant de Suisse, de France, de Belgique et du Québec.

Un moment est crucial, celui de l’annonce du thème. Comment trouver la bonne idée ? « Ne pas se forcer et rester dans le ressenti », raconte Noël Antonini, organisateur et joueur de l’équipe suisse. La clé ? La co-construction, selon le Neuchâtelois.

Noël Antonini, joueur de l’équipe suisse au championnat : « C’est comme si on construit une maison. Si je mets une brique et que vous la retirez, on n’aura jamais de mur. »

En dehors des représentations habituelles, le championnat souhaite aussi s’adresser aux écoles. Il propose d’organiser des représentations scolaires afin de faire découvrir cet art aux plus jeunes.

« Je pense que c’est une bonne école de la vie, d’écoute, d’empathie, de co-construction », témoigne Noël Antonini, improvisateur depuis 30 ans.

Un outil qui peut se travailler même quand on manque de confiance en soi. Noël Antonini en sait quelque chose : « On s’essaie à tomber, et un jour on tombe un peu moins », affirme-t-il. De ses années de catch-impro, il garde surtout en mémoire les émotions très fortes que suscitent les shows.

« En matinée, devant l'université, j’étais à côté de la plaque. Le soir, on a rejoué et j’ai brillé », ajoute Noël Antonini.

Les quatre équipes s’affrontent du 31 janvier au 4 février. La marraine, Phanee de Pool, sera présente mercredi soir. Au public, à présent, d’être le juge des spectacles qui se produiront sous leurs yeux. Il reste encore quelques places pour les représentations de mercredi, jeudi et samedi. /agy


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