La hausse généralisée des coûts pèse sur les ménages neuchâtelois. Pour un couple avec deux enfants, elle représente environ 400 francs en plus par mois, selon une compilation inédite
L'inflation ne cesse d'augmenter. En moyenne, elle représente 400 francs en plus par mois à payer pour un couple neuchâtelois avec deux enfants. (Image libre de droit)
Electricité, primes maladie, biens de consommation, plusieurs dépenses ont pris l’ascenseur ces dernières années avec l’inflation. Souvent présentée en pourcentage, que représente exactement cette hausse globale en ce début d’année 2024 et combien paient en plus les ménages neuchâtelois ? Pour le savoir, nous nous sommes approchés de Calin Ionescu, maître d’enseignement à la Haute Ecole Arc à Neuchâtel. En partant d’un foyer moyen, c’est-à-dire un couple avec deux enfants, nous avons compilé les différentes augmentations que celui-ci subit (TVA, électricité, primes maladie, loyer, charges et alimentation). Résultat, c’est 400 francs par mois que ce foyer paiera en plus par rapport à il y a une année. Un calcul qui ne peut être que théorique, puisque chaque cas est au final particulier, selon sa consommation d’énergie, sa couverture médicale ou encore ses habitudes alimentaires.
Calin Ionescu, maître d’enseignement à la Haute Ecole Arc à Neuchâtel
En 2023, l’inflation s’est élevée à 2,1%. Une hausse qui a un impact différent selon les catégories de personne. Pour les hauts revenus, elle ne représente au final qu’une baisse de l’épargne possible. C’est différent à l’autre bout de l’échelle où les bas revenus sont pris à la gorge.
Calin Ionescu, maître d'enseignement à la Haute Ecole Arc.
La Suisse subit moins que les autres pays
Si la situation est difficile pour les ménages à bas revenus, en comparaison internationale, la Suisse fait pourtant partie des nations les mieux loties. Ceci grâce à son franc fort qui a permis de contenir l’inflation.
Après deux ans de hausses continues, l’année 2024 devrait aussi subir une hausse des prix, mais de manière moins importante. UBS prévoit 1,6%, un chiffre qui reste hypothétique et dépendant du contexte géopolitique international. /rgi
