Moins de places de parc pour les voitures dans les nouvelles constructions

Le Conseil d’État a révisé la réglementation du stationnement qui entrera en vigueur le 1er ...
Moins de places de parc pour les voitures dans les nouvelles constructions

Le Conseil d’État a révisé la réglementation du stationnement qui entrera en vigueur le 1er octobre. Cette limitation dépendra de l’offre en transport public de son lieu d’habitation

La gestion du stationnement est un levier pour favoriser l’utilisation
des transports publics plutôt que celle de la voiture, souligne le Conseil d’État (photo : archives). La gestion du stationnement est un levier pour favoriser l’utilisation des transports publics plutôt que celle de la voiture, souligne le Conseil d’État (photo : archives).

Inciter la population neuchâteloise à utiliser les transports publics pour réduire les nuisances du trafic routier. C’est l’objectif de la révision de la réglementation du stationnement sur fonds privé annoncé en fin de semaine passée par le Conseil d’État. Elle entrera en vigueur le 1er octobre et remplacera les règles actuelles datant de 1996. « On cherche ainsi à soutenir le report modal vers les transports publics et la mobilité douce, à diminuer l’usage de la voiture à l’intérieur des localités », explique Dominique Bourquin, chef du service cantonal de l’aménagement du territoire. 

Comment sera calculé le nombre de places ?

Le nombre de places de parc sera réduit en fonction de l’offre en transport public de son lieu d’habitation et de la distance séparant le logement d’une gare ou d’un arrêt de tram ou de bus. Par exemple, pour un nouvel immeuble de sept logements de 800m2 habitables, entre 2 et 9 places de parc seront à disposition contre 9 à 11 avec l’ancienne norme, précise Dominique Bourquin.

Image : Feuille officielle / Canton de Neuchâtel). Image : Feuille officielle / Canton de Neuchâtel).

Cette nouvelle réglementation concerne aussi les places pour les visiteurs selon un système « au prorata », souligne Dominique Bourquin. « Il va varier. Pour le logement, on va compter 10% du nombre total de places de stationnement pour les personnes de passage. Et pour les emplois ça dépendra du type d’activité ».

La nouvelle réglementation tiendra aussi compte des besoins en voitures électriques. 80% des places seront pré-équipées pour l’installation de bornes. Pour ce qui est de la mobilité douce, une place de vélo devra être proposée par pièce habitable. 30% de ces emplacements seront destinés aux vélos électriques et 5 à 10% aux vélos spéciaux (vélos cargo, tandems, vélos attelés).


Report dans l’espace public à prévoir ?

Cette nouvelle réglementation ne va-t-elle pas déplacer les voitures dans l’espace public ? Le chef du service cantonal de l’aménagement du territoire répond que « ce risque n’est pas nul. Mais, nous estimons qu’il est maitrisé grâce au dispositif de gestion du stationnement mis en place par les communes avec l’introduction des systèmes de macarons, de stationnements tarifés ou limités dans le temps », explique Dominique Bourquin.

/jpp-comm


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