Un guide sur les pas de Suchard à Neuchâtel

Les éditions Alphil publient un ouvrage historique sur l’épopée de l’entreprise Suchard à Neuchâtel ...
Un guide sur les pas de Suchard à Neuchâtel

Les éditions Alphil publient un ouvrage historique sur l’épopée de l’entreprise Suchard à Neuchâtel. Des itinéraires pédestres y sont proposés pour découvrir les vestiges de la célèbre chocolaterie

Claire Piguet (historienne) et Alain Cortat (éditions Alphil) présente le livre « Un parfum de chocolat » consacré à l'industrie Suchard. Claire Piguet (historienne) et Alain Cortat (éditions Alphil) présente le livre « Un parfum de chocolat » consacré à l'industrie Suchard.

C’est une balade qui fleure bon le cacao. Un guide et livre d’histoire publié par les éditions Alphil, intitulé « Un Parfum de chocolat », a fait son apparition mi-octobre dans les rayons des librairies. Aux côtés de ses co-auteurs, l’historienne Claire Piguet y retrace l’épopée de l’entreprise Suchard à Neuchâtel. La première partie de l’ouvrage raconte l’histoire de la chocolaterie, de l’arrivée du cacao dans la région aux alentours de 1750, à la friche industrielle laissée à Serrières à la fin du XXe siècle lorsque Suchard quitte la région. Une place de choix est réservée dans les pages du livre au fondateur de l’entreprise, Philippe Suchard, né en 1797 à Boudry. «  C’est un entrepreneur fondamentalement dans l’âme  », raconte Claire Piguet, historienne et autrice du guide. «  Lorsqu’il ouvre une confiserie à Neuchâtel, cela ne lui suffit pas, il veut développer une production de chocolat mécanisée  ». C’est donc ainsi que tout commence, dans un petit atelier loué à Serrières, qui se transformera au fil des ans en empire. 

Suchard, un sujet de choix pour l'histoirienne et autrice, Claire Piguet

La seconde partie de l’ouvrage invite les curieux, via trois itinéraires, à découvrir les traces de l’empire Suchard encore présentes dans le paysage. Une balade emmène les visiteurs au cœur du quartier de Serrières, découvrir les bâtiments qui abritaient jadis les machines de production. On peut notamment y voir les deux emblématiques «  usines rouges  », construites en 1899 et 1906. «  Le fameux bâtiment avec le clocheton est entièrement construit en béton armé, jusque dans les charpentes  », note Claire Piguet «  Au début du XXe siècle, le béton est censé régler tous les problèmes d’hygiène. Cette notion sera par la suite pondérée, mais cela permettait d’avoir de grandes surfaces pour installer des machines et circuler.  »

Visite guidée sur les pas de la chocolaterie Suchard :

Une autre promenade propose d’arpenter le vallon de Serrières et sa rivière, dont le débit particulièrement régulier a servi dès le Moyen-Âge à produire de l’énergie hydraulique, relate Claire Piguet. Finalement, un troisième itinéraire suggère de suivre l’odeur du chocolat en ville de Neuchâtel, où la confiserie Wodey-Suchard fait office de dernier lieu où il existe encore une activité liée au chocolat avec le nom de Suchard. /ara


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