Tenter de réserver en ligne un voyage en TGV vers Paris au départ de Neuchâtel, ça relève souvent du casse-tête. Le conseiller national Damien Cottier vient de déposer une question à ce sujet, à l’attention du Conseil fédéral
Il est impossible de réserver en ligne un voyage en TGV Neuchâtel-Paris au-delà de la date du changement d’horaire, soit le 11 décembre. Le conseiller national neuchâtelois Damien Cottier dresse ce constat dans une question au Conseil fédéral, déposée mercredi. Il note par ailleurs qu’un couac informatique bloque en partie la réservation en 2e classe entre Neuchâtel et Frasne.
Plus largement, l’élu libéral-radical constate que ce genre de difficultés revient régulièrement sur cette ligne. Dans le titre de sa question, il compare d’ailleurs l’expérience des usagers à un « chemin de croix », alors que les réservations sont possibles via Lausanne, Bâle ou Genève.
Selon lui, cette situation est en partie liée au fait que le trajet relève du trafic régional jusqu’à Frasne, avant de rejoindre le service grandes lignes. Elle constitue une embûche, sur une ligne importante pour la Suisse.
« Si on veut que les gens prennent le train, il faut qu’ils puissent acheter leur billet facilement »
L’organisation de cette ligne est complexe : elle est à cheval sur deux pays et concerne deux compagnies ferroviaires, les CFF et la SNCF, qui ont toutes deux leur propre système de réservation. Pour améliorer la situation, Damien Cottier est donc d’avis qu’il faut agir à plusieurs niveaux, et sa démarche auprès du Conseil fédéral s’inscrit dans cette logique.
« Ce n’est pas le problème de l’utilisateur qu’il y ait différentes autorités derrière »
La question est co-signée par les trois autres élus neuchâtelois au National.
Par ailleurs, le conseiller national socialiste Baptiste Hurni a déposé une interpellation qui concerne également le chemin de fer. Elle pointe du doigt les dysfonctionnements récurrents sur la liaison La Chaux-de-Fonds-Neuchâtel-Berne. Le texte réclame des statistiques pour faire la lumière sur la situation, des mesures compensatoires en cas de suppressions de correspondances, et, à terme, une amélioration des conditions de voyage. /gjo-jhi