Le Canton maintient sa politique dans le domaine de l’addiction

Le Conseil d’État neuchâtelois avait lancé en 2016 une réforme des institutions en charge des ...
Le Canton maintient sa politique dans le domaine de l’addiction

Le Conseil d’État neuchâtelois avait lancé en 2016 une réforme des institutions en charge des problèmes d'addiction. Un bilan d’étape confirme la pertinence de ces mesures, selon les autorités

La conseillère d'Etat a présenté jeudi le bilan d'étape de la réforme du domaine des addictions.  La conseillère d'Etat a présenté jeudi le bilan d'étape de la réforme du domaine des addictions. 

Le Canton de Neuchâtel dresse le bilan de sa politique en matière de prise en charge des addictions. En 2016, le Conseil d’État avait lancé une réforme en profondeur du secteur. L’objectif était de réunir les forces en créant une seule entité, formée du personnel et des infrastructures de l’ancienne Fondation Neuchâtel Addiction, de la Fondation Goéland et du Devens. Cette nouvelle structure devait permettre de favoriser les synergies entre la prise en charge ambulatoire et l’hébergement.


Les ressources humaines pointées du doigt en 2020

Le projet avait essuyé quelques critiques il y a deux ans. Alors députée socialiste au Grand Conseil, Florence Nater avait déposé une interpellation à ce sujet. Elle s’inquiétait des conséquences de cette réforme et faisait remonter les souffrances exprimées par certains collaborateurs de la fondation fusionnée.

Ce jeudi, c’est la même Florence Nater, désormais conseillère d’État en charge de la cohésion sociale, qui a présenté devant la presse les résultats d’une évaluation externe commandée par le Canton. Selon elle, ce bilan d’étape « confirme la pertinence des orientations stratégiques prises en 2016 et la nécessité de poursuivre le travail avec la fondation Addiction Neuchâtel et les autres partenaires de terrain ». Concernant le volet ressources humaines, Florence Nater constate, en s’appuyant sur les résultats de l’évaluation, que « l’institution a pris des mesures pour accompagner son personnel et entendre les difficultés que pouvait rencontrer le personnel dans ce processus de fusion ».

Les explications de la conseillère d’Etat Florence Nater :

Le directeur général d’Addiction Neuchâtel, François Paccolat, confirme qu’un plan de formation en lien avec la détection des situations de souffrance a été mis en place. Un outil de suivi de l’absentéisme a également été instauré. De plus, un questionnaire de satisfaction est soumis chaque année aux collaborateurs. Lors du dernier sondage, environ 90% du personnel déclarait avoir du plaisir à venir travailler.

Les explications du directeur général d’Addiction Neuchâtel, François Paccolat :

Côté financier, le Conseil d’État prévoyait en 2016 de réaliser 2,3 millions d’économies via cette réforme. L'objectif « est en bonne voie », souligne le rapport. Des économies d'environ 500'000 francs doivent toutefois encore être effectuées.

Finalement, le bilan d'étape constate que l’objectif des autorités cantonales de supprimer 20 lits et de renforcer la prise en charge ambulatoire est justifié. Une analyse pour voir si ce dispositf correspond aux besoins de la population neuchâteloise sera menée prochainement, indiquent encore les autorités cantonales. /ara


 

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