Une seconde vie pour les batteries automobiles

Circubat vise à optimiser la durabilité des batteries à toutes les étapes de leur vie. Ce projet ...
Une seconde vie pour les batteries automobiles

Circubat vise à optimiser la durabilité des batteries à toutes les étapes de leur vie. Ce projet de recherche est coordonné par la Haute école spécialisée bernoise à Bienne

Dans ses laboratoires au Swiss Innovation Park à Bienne, la BFH teste notamment des batteries en isolant les facteurs qui peuvent impacter leur autonomie tels que l’utilisation, la recharge ou la température. Dans ses laboratoires au Swiss Innovation Park à Bienne, la BFH teste notamment des batteries en isolant les facteurs qui peuvent impacter leur autonomie tels que l’utilisation, la recharge ou la température.

Prolonger, réutiliser, recycler : ce sont les trois objectifs du projet CircuBat, qui veut répondre à la problématique de l’élimination des batteries automobiles en fin de vie. L’étude a été approuvée par l’agence pour l’encouragement de l’innovation Innosuisse. Elle est dirigée par la Haute école spécialisée bernoise (BFH) à Bienne, qui collabore avec pas moins de sept institutions de recherche suisse et 24 entreprises.

À travers sept sous-projets, CircuBat veut optimiser toutes les étapes de la vie d’une batterie dans le but d’accroitre sa durabilité. Si l’on vante les mérites de la voiture électrique pour son moindre impact sur l’environnement, la production et la destruction de sa batterie soulèvent quelques questions éthiques et écologiques, explique Andrea Vezzini, responsable du projet de recherche.

« Pour la production des batteries, on utilise souvent des énergies non renouvelables »

La batterie d’une voiture électrique se compose essentiellement de plusieurs kilos de lithium, mais aussi de cobalt, de nickel, d’aluminium, de fer et même d’or. Ces composants ne sont pour la plupart du temps pas recyclés une fois la batterie hors d’usage, soit au bout d’une quinzaine d’années. CircuBat veut diminuer l’impact écologique de celle-ci. « Si on partait du principe qu’il fallait changer la batterie pendant la durée de vie de la voiture, il faut aujourd’hui plutôt changer la voiture pendant la durée de vie de la batterie », caricature Andrea Vezzini.

Le projet de recherche se déroulera sur les quatre prochaines années, à l’issue desquelles il aura notamment mis au point des systèmes de recyclage avec ses partenaires. Les chercheurs bénéficient d’une enveloppe de 7,54 millions de francs, assumée à moitié par Innosuisse. Le reste est pris en charge par les industries partenaires. /ddc


 

Actualités suivantes

Articles les plus lus