De la couleur et une vision bien particulière du corps humain. Le travail de l’artiste autrichienne Kiki Kogelnik (1935-1997) fait halte au Musée des Beaux-Arts de La Chaux-de-Fonds. La nouvelle exposition temporaire de l’institution est à découvrir jusqu’au 17 mai.
Le travail de l’artiste s’inscrit dans le mouvement pop art. Celui-ci est habituellement caractérisé par des couleurs vives et une représentation des biens de consommation. L’Américain Andy Wharol en a été l’un des artistes les plus représentatifs durant le XXe siècle, en peignant autant des canettes de tomates que des bouteilles de soda, par exemple.
Kiki Kogelnik n’avait pas cette vision. Si les couleurs sont bien présentes, son œuvre s’est concentrée sur une représentation bien différente du corps humain, qu’elle voit comme dénaturé par la société de consommation. Des êtres humains qu’elle qualifie de cyborgs.
Focus sur l'exposition dédiée à Kiki Kogelnik au Musée des Beaux-Arts de La Chaux-de-Fonds :
Mathias Pfund et l' « École du gris »
En parallèle, la seconde exposition laisse une carte blanche au Genevois Mathias Pfund. Connu pour avoir érigé un clitoris géant à Neuchâtel, il s’est ici en particulier intéressé à la présentation des œuvres d’art dans un musée. David Lemaire, conservateur du Musée des Beaux-Arts de La Chaux-de-Fonds:
Comme à son habitude, le Musée des Beaux-Arts organise plusieurs événements pour permettre aux visiteurs d'approfondir les expositions. /lre