Pas question aux yeux des Vert'libéraux d'intégrer Xavier Challandes. Le parti ne veut pas de l'élu UDC, qui se cherche une autre formation politique et n'exclut pas de siéger en indépendant
Où pourra donc aller Xavier Challandes ? En tous cas pas chez les Vert'libéraux, qui ne veulent pas de lui.
Les Vert’libéraux neuchâtelois ne veulent pas de Xavier Challandes.
Le parti indique avoir pris note de l’intérêt du président du Grand Conseil, manifesté lundi sur notre antenne. L’élu UDC déclarait songer à rejoindre les Verts ou les Vert’libéraux. Ces derniers ont étudié la situation et refusent de voir Xavier Challandes siéger sur les bancs vert’libéraux du Grand Conseil. Tout juste le parti laisse entendre que la question pourra être réévaluée en cours de législature.
Le principal intéressé reconnaît qu'une entrée dans le parti du centre-droit était son option privilégiée. Il souligne que les contacts avec le président Mauro Moruzzi ont été constructifs mais que le parti a estimé que le moment était mal choisi. Ce que confirme Mauro Moruzzi. Ce dernier nous apprend toutefois qu'un premier contact n'a eu lieu que lundi soir. Sans fermer la porte à une éventuelle intégration ultérieure du vigneron-caviste, Mauro Moruzzi préfère attendre pour voir et juger de la fiabilité du potentiel transfuge sur les actes lors des prochaines échéances, à commencer par la votation sur la stratégie énergétique 2050.
Désormais, Xavier Challandes envisage de siéger comme indépendant sans exclure un éventuel ralliement avec les Verts avec lesquels, il affirme rester en contact. Toutefois, il ne souhaite pas passer pour le fossoyeur de la droite en faisant basculer à lui seul la majorité à gauche. Quant à son maintien dans les rangs de l'UDC, il semble de moins en moins probable.
La décision des vert'libéraux à l'encontre de Xavier Challandes n'est pas sans rappeler une autre décision similaire, qui concernait Claude Nicati. En 2012, l'ancien conseiller d'Etat avait été déclaré persona non grata par ce même parti. /gwe-aju-comm
