L’espéranto est au cœur d’un congrès mondial jusqu’à samedi à Neuchâtel.
Une cinquantaine d’espérantistes sont venus écouter des spécialistes issus de 12 pays. Tous viennent dresser un état des lieux de cette langue censée faciliter la communication entre les peuples.
L’idée est de puiser des idées qui sont mises en place dans les pays voisins, mais aussi de trouver des solutions pour que l’espéranto soit proposé dans des cursus d’études, comme c’est notamment le cas à l’Université de Poznan, en Pologne.
Les espérantistes abordent aussi durant ce congrès l’importance de l’anglais. Langue universelle et facile, elle pourrait faire de l’ombre à l’espéranto. Mais la spécialiste Ilona Koutny, elle-même enseignante en Pologne, rappelle qu’il suffit de maîtriser 800 mots d’espéranto pour pouvoir dialoguer à travers le monde. Ce qui n’est pas le cas de l’anglais, dont la grammaire est aussi parfois complexe. « L’espéranto n’a pas de grammaire particulière. Il suffit d’avoir une logique », milite-t-elle. /abo