Chakib Akrouh, dont les restes ont été identifiés deux mois après les attentats du 13 novembre, est bien le troisième membre du commando qui a attaqué des cafés de Paris, a annoncé vendredi une source judiciaire. Tous les assaillants sont désormais identifiés.
Le parquet de Paris avait annoncé jeudi que le kamikaze qui s'était fait exploser le 18 novembre dans un appartement de Saint-Denis lors de l'assaut des forces de l'ordre était un ressortissant belgo-marocain identifié grâce au profil génétique extrait sur ses restes comparés à l'ADN de sa mère. Il s'agit de Chakib Akrouh, né le 27 août 1990 en Belgique, avait-il précisé dans un communiqué.
Cet homme est bien le troisième assaillant des cafés parisiens qui ont fait 39 victimes et son ADN a été retrouvé sur une des trois kalachnikovs laissées dans une Seat abandonnée à Montreuil (Seine-Saint-Denis) le soir des attentats du 13 novembre, a ajouté vendredi une source judiciaire.
Les deux autres hommes du commando des terrasses sont Abdelhamid Abaaoud, le chef opérationnel présumé des attentats, qui a aussi trouvé la mort dans l'appartement de Saint-Denis le 18 novembre, et Brahim Abdeslam, qui est mort en se faisant exploser dans un café.
Les enquêteurs considèrent qu'au moins neuf personnes ont pris part aux assauts du 13 novembre du Stade de France, du Bataclan et des terrasses de Paris, qui ont fait 130 morts. Elles ont toutes été identifiées.
Deux des trois kamikazes du Stade de France, qui disposaient de passeports syriens vraisemblablement faux et avaient été contrôlés début octobre sur l'île de Leros en Grèce restent à identifier.
/ATS