Des tirs de roquettes de la rébellion sur les quartiers d'Alep tenus par les forces gouvernementales ont fait mardi au moins 19 morts et 80 blessés, rapporte l'Observatoire syrien des droits de l'homme (OSDH). Trois enfants au moins ont été tués.
L'hôpital Al Dabit a aussi été touché par ces tirs. Selon la chaîne d'information Ikhbariya, contrôlée par l'Etat syrien, trois femmes ont été tuées et 17 personnes ont été blessées dans l'établissement, qui a subi d'importants dégâts d'après l'OSDH.
'Des (dizaines) de martyrs et de blessés par des tirs de roquettes des terroristes à l'hôpital Al Dabit', indique pour sa part un bulletin d'information sur la télévision syrienne. De nombreux blessés sont dans un état grave, a relevé l'OSDH.
L'armée accuse
Dans un communiqué, l'état-major syrien accuse le Front al Nosra, affilié à Al Qaïda, ainsi que les groupes Ahrar al Cham et Djaïch al Islam d'être à l'origine de ces pilonnages sur la ville du nord de la Syrie. L'armée, qui parle elle aussi de dizaines de victimes au total, ajoute 'riposter vers l'origine des tirs'.
Alep est le théâtre de violents combats depuis le 22 avril qui mettent en péril le processus de paix engagé en mars à Genève. Les Etats-Unis et la Russie ont affirmé lundi travailler à étendre à la grande ville du Nord l'actuelle trêve observée dans d'autres régions de Syrie.
A Moscou, l'envoyé spécial des Nations unies pour la Syrie Staffan de Mistura a rencontré le ministre russe des Affaires étrangères Sergueï Lavrov. Celui-ci a dit espérer espérer obtenir un accord 'dans les prochaines heures' sur un cessez-le-feu à Alep.
/ATS