Affaire russe: Trump regrette d'avoir nommé Sessions à la Justice

Crise de confiance à la Maison Blanche: s'il avait su que Jeff Sessions, le ministre de la ...
Affaire russe: Trump regrette d'avoir nommé Sessions à la Justice

Affaire russe: Trump regrette d'avoir nommé Sessions à la Justice

Photo: Keystone

Crise de confiance à la Maison Blanche: s'il avait su que Jeff Sessions, le ministre de la Justice des Etats-Unis, allait se déclarer incompétent dans l'enquête russe, Donald Trump ne l'aurait pas nommé à ce poste, confie le président.

'Sessions n'aurait jamais dû se récuser, et s'il allait se récuser, il aurait dû me le dire avant d'accepter le poste et j'aurais choisi quelqu'un d'autre', a déclaré le président américain dans un entretien au New York Times.

'Comment pouvez-vous accepter un poste et ensuite vous récuser?', complète-t-il. 'C'est extrêmement injuste, et je pèse mes mots, pour le président', a-t-il ajouté. Cet extraordinaire désaveu du président fragilise l'un des personnages les plus importants de son gouvernement.

'Mauvaises réponses'

En outre, Jeff Sessions, très longtemps un sénateur influent, a été l'un des plus fidèles soutiens du milliardaire lors de sa campagne présidentielle. Il s'était récusé dans l'enquête du FBI - sous tutelle du ministère de la Justice - après la révélation d'une rencontre avec l'ambassadeur russe à Washington, Sergueï Kisliak, pendant la campagne.

Donald Trump a également critiqué dans cet entretien, le témoignage de Jeff Sessions devant la commission de renseignement du Sénat estimant que son ministre de la Justice avait donné 'de mauvaises réponses'. 'Il a répondu à des questions simples et cela aurait dû être des réponses simples, mais ça ne l'était pas.'

Jeff Sessions avait vigoureusement démenti les accusations de collusion avec la Russie pour influencer l'élection présidentielle américaine en faveur de Donald Trump, les qualifiant de 'mensonges détestables'. Il avait également eu de vifs échanges avec plusieurs sénateurs qui insistaient pour avoir des détails sur ses conversations avec Donald Trump, ce qu'il a refusé de fournir au nom de la confidentialité.

/ATS
 

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