Un voleur de paquets condamné à une peine de prison avec sursis

Un ancien livreur au service d'un sous-traitant de La Poste a été condamné lundi par le Tribunal ...
Un voleur de paquets condamné à une peine de prison avec sursis

Un voleur de paquets condamné à une peine de prison avec sursis

Photo: Keystone

Un ancien livreur au service d'un sous-traitant de La Poste a été condamné lundi par le Tribunal pénal fédéral (TPF) à 15 mois de prison avec sursis pendant deux ans. Il avait subtilisé entre 2013 et 2014 des lettres et des paquets d'une valeur de 70'900 francs.

Des pièces d'or et d'argent, deux alliances, des billets pour la Formule 1, mais aussi un paquet de fondue ou une bouteille de kirsch: ce sont quelques exemples des 1464 paquets et lettres ouverts durant presqu'une année par l'employé indélicat de 46 ans qui a été jugé lundi à Bellinzone.

La juge a ainsi retenu le vol par métier, la violation répétée du secret des postes et des télécommunications, escroquerie et utilisation frauduleuse d'une installation de traitement de données. Le procès s'est déroulé selon une procédure accélérée, la juge estimant que les conditions étaient remplies. La peine prononcée tient compte des 37 jours de détention préventive.

L'ancien chauffeur doit en outre s'acquitter des frais de défense et de procédure qui s'élèvent à environ 23'000 francs. Quant aux réparations dues aux personnes lésées, le TPF renvoie les requêtes à la justice civile.

Prévenu coopérant

L'accusé est tout de suite passé aux aveux et a même contribué à l'élucidation de l'affaire, a relevé la juge. L'ampleur du délit n'est cependant 'pas négligeable', a-t-elle poursuivi. Le quadragénaire a exploité la confiance de son employeur et infligé un gros dommage à la réputation de La Poste. En même temps, le voleur s'est montré maladroit et aurait été démasqué tôt ou tard, a-t-elle ajouté.

Lors de son audition, le prévenu a indiqué qu'il avait toujours eu mauvaise conscience et qu'il était presque 'soulagé' lorsque toute l'affaire a été découverte. Il a invoqué des problèmes financiers et dit qu'il avait honte à l'idée de demander l'aide sociale. Il a retrouvé depuis une place dans la gastronomie et est déterminé à remettre de l'ordre dans sa vie.

Comme il s'agissait d'une procédure simplifiée, la défense ne pouvait pas contester la peine demandée par le procureur. L'avocat a toutefois critiqué La Poste. Selon lui, elle est co-responsable en raison d'un mécanisme de contrôle défaillant.

/ATS


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