La 10e édition du Earth Hour a plongé dans le noir les monuments de plusieurs villes du monde samedi à 20h30. Le jet d'eau de Genève, la cathédrale de Lausanne, les châteaux de Chillon (VD) et de Sion ont participé à cette action qui vise à mieux protéger le climat.
En Suisse alémanique, la cathédrale de Bâle, le pont de la Chapelle de Lucerne, l'abbaye de St-Gall et les façades de la vieille ville de Zurich ont aussi été plongés dans l'obscurité.
En Suisse, qui recense 36 villes associées à Earth Hour, l'accent de cette 10e édition est placé sur les bonnes nouvelles et les succès dans le domaine de la protection du climat, explique le WWF, organisateur de l'événement en Suisse, dans un communiqué. Parmi ces succès, l'édition 2016 célèbre notamment le traité de Paris signé en décembre.
Face à l'engagement de nombreux Etats en faveur du climat, les émissions de CO2 globales pourraient avoir reculé pour la première fois malgré la croissance économique, écrit le WWF.
7000 villes dans le monde
Ces progrès sont certes encourageants, mais il faut protéger encore davantage le climat, affirme Thomas Vellacott, directeur général du WWF Suisse. 'Chaque dixième de degré de réchauffement en moins contribue à éviter les conséquences catastrophiques des changements climatiques', souligne-t-il, cité dans le communiqué.
Cette année, des monuments dans plus de 7000 villes de 178 pays du globe ont participé à Earth Hour. Parmi eux, l’Empire State Building à New York, le Taj Mahal en Inde, la Porte de Brandebourg à Berlin, la Tour Eiffel à Paris ou l’Opéra de Sydney, où l'action a vu le jour.
Les lumières ont été éteintes durant une heure. Il s'agit de la plus grande action environnementale sur la planète.
/ATS