Les mesures d'accompagnement agricoles prévues dans la 3e correction du Rhône satisfont le monde agricole. Le gouvernement valaisan a pu réduire l'impact du projet sur les terres cultivables.
'Nous sommes satisfaits, même si nous restons attentifs', a déclaré jeudi le président de la chambre valaisanne d'agriculture Willy Giroud lors de la présentation des mesures. Le monde agricole est intégré au pilotage de ces diverses mesures.
Cette participation à l'élaboration du projet est aussi une source de satisfaction. 'Nous étions face à face il y a une année, aujourd'hui nous sommes côte à côte', a dit M. Giroud.
Les milieux agricoles valaisan avaient en effet lancé l'an dernier un référendum contre le financement de la 3e correction du Rhône. Ils ont été désavoués par le peuple à une majorité de 57%.
Le gouvernement a cependant tenu compte du scrutin. Il a intégré à son plan d'aménagement une volonté de moderniser l'agriculture de la plaine. Un montant de 200 millions de francs est prévu pour une série de mesures destinée à limiter l'emprise et les conséquences de la 3e correction du Rhône sur les terres agricoles.
'C'est encore globalement de la théorie', a admis le président du gouvernement Jacques Melly. Mais l'important est de mettre politiquement le projet sur les rails. Un projet qui, désormais, intègre le volet agricole dans sa finalité, au même titre que la sécurité et les aspects paysagers.
/ATS