La station de métro Maelbeek a rouvert, un mois après les attentats

La station de métro Maelbeek à Bruxelles, où l'un des kamikazes s'est fait exploser le 22 mars ...
La station de métro Maelbeek a rouvert, un mois après les attentats

La station de métro Maelbeek a rouvert, un mois après les attentats

Photo: Keystone

La station de métro Maelbeek à Bruxelles, où l'un des kamikazes s'est fait exploser le 22 mars, a rouvert lundi matin, après un peu plus d'un mois de travaux. Seize personnes avaient été tuées dans l'attentat.

Maelbeek, située au coeur du quartier européen, est la dernière station du réseau du métro bruxellois à rouvrir. Elle fonctionnera dorénavant de 05h30 à minuit et demi, comme l'ensemble des lignes, qui retrouvent également leurs horaires habituels à partir de lundi, alors qu'elles fonctionnaient jusqu'ici selon une plage restreinte.

'Ça fait quand même un peu drôle, il ne faut pas y penser, la vie continue', a expliqué à l'AFP Patrick, 52 ans, l'un des premiers voyageurs à emprunter l'arrêt Maelbeek lundi matin.

Le 22 mars, à 09h11, un peu plus d'une heure après le double attentat-suicide à l'aéroport de Bruxelles-Zaventem, Khalid El-Bakraoui a déclenché à son tour une explosion dans une rame, où seize personnes ont trouvé la mort. Au total, les attentats du 22 mars ont fait 32 victimes et plus de 300 blessés.

Visage habituel

Un bon mois plus tard, la station présentait son visage habituel, avec ses fresques minimalistes - des esquisses de visages noirs sur du carrelage blanc - et ses panneaux signalétiques. Seule différence visible avec la situation d'avant les attentats: la présence de quelques militaires lourdement armés sur les quais et un grand tableau blanc où le public est invité à exprimer ses sentiments.

'Prenons soin de la vie qui nous entoure', indique un message signé 'Patricia'. Samedi, quelque 200 victimes et proches de victimes avaient pu visiter la station, spécialement ouverte pour eux deux jours avant sa remise en service.

Comprendre tout ça

Cette fermeture d'un peu plus d'un mois, 'c'était pour de bons motifs', estime Liliana, une ingénieure en médecine nucléaire rencontrée lundi matin sur le quai du métro. 'Je peux comprendre qu'il faut pouvoir analyser, régler tous les dégâts, je peux comprendre tout ça', a-t-elle ajouté.

'Maintenant, je me sens tranquille, car je sais qu'ils ont pris toutes les mesures nécessaires et je vois que c'est bien sécurisé', estimait quant à lui un autre passager, Pietro, traducteur à la retraite.'Je pense à tout ce qui est arrivé. Je prie pour toutes les victimes et j'espère que ça ne se reproduira pas'.

/ATS


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