L'industrie des machines, des équipements électriques et des métaux ou encore l'hôtellerie-restauration devraient encore souffrir de la vigueur du franc en 2016. Les deux secteurs devraient supprimer au total près de 1,6% de leurs emplois.
'Des licenciements, des délocalisations à l'étranger et des faillites sont donc encore à prévoir dans l'industrie manufacturière durant le premier semestre', estime Credit Suisse dans son 'Manuel des branches 2016'. L'industrie d'exportation pourrait passer le creux de la vague en deuxième partie d'année pour autant que le franc cesse de s'apprécier.
Un taux de change stable aux environs de 1,10 franc serait aussi de bon augure pour le secteur hôtelier. Il permettrait de limiter la casse en ralentissant sa dynamique à la baisse, grâce à la reprise graduelle de la zone euro, selon les prévisions des économistes du numéro deux bancaire helvétique.
Elan dans le secteur de la santé
De son côté, l'économie intérieure devrait perdre un peu d'élan. Les impulsions de croissance viendront principalement des secteurs proches de l'Etat comme la santé qui continueront de créer des emplois.
Par ailleurs, les tendances à la numérisation et au vieillissement de la population engendrent 'un potentiel de croissance supérieur à la moyenne en particulier pour les prestataires informatiques et les branches de la pharma, la santé et la technique médicale', décèlent les experts.
/ATS