La Bourse de Londres a battu mercredi son record historique de clôture, à 7106,08 points, dopée par les valeurs pétrolières et minières dans un climat d'optimisme avant la nouvelle année et la prise de fonction de Donald Trump aux Etats-Unis.
A la clôture, l'indice FTSE-100 des principales valeurs a gagné 37,91 points, soit 0,54%. Le précédent record absolu de clôture, 7103,98 points, datait du 27 avril 2015.
L'indice vedette avait déjà battu un autre record historique, celui du plus haut niveau atteint en séance, le 11 octobre dernier, à 7129,83 points.
A l'époque, le marché bénéficiait à plein de l'affaiblissement de la livre consécutive à la décision des Britanniques de quitter l'Union européenne - un phénomène qui accroît mécaniquement les revenus tirés de l'étranger par les multinationales britanniques, lorsqu'elles en convertissent le montant en livres sterling.
La livre s'est légèrement reprise depuis, mais reste bien plus faible qu'avant le référendum du 23 juin où les Britanniques ont opté pour le Brexit, un facteur d'incertitude qui déprécie la monnaie du pays.
Soutien au marché
Ce facteur devise a donc continué de soutenir le marché action de Londres en cette fin d'année même si, mercredi, ce sont d'autres raisons qui ont poussé l'indice vedette à cette marque sans précédent.
'Un faible volume d'échange, un soutien des prix montant du pétrole et un rebond de certains métaux comme le cuivre ont constitué juste ce qu'il fallait pour le FTSE-100 (et ses grandes valeurs liées aux matières premières) grimpe et batte ce nouveau record', a expliqué à l'AFP Mike van Dulken, analyste chez Accendo Markets.
La faiblesse du volume des transactions accentue en effet toute tendance sur le marché, or celle-ci est positive en cette dernière semaine de cotation de l'année - une période qui a souvent permis à la Bourse de gagner du terrain ces dernières années.
La perspective d'un soutien à l'économie via le plan de relance attendu du prochain président américain, Donald Trump, soutient aussi l'humeur du marché, a ajouté M. van Dulken.
/ATS