Il donnera son journal en échange d'une lettre convaincante

Le propriétaire et éditeur d'un hebdomadaire local du Vermont (nord-est des Etats-Unis) donnera ...
Il donnera son journal en échange d'une lettre convaincante

Il donnera son journal en échange d'une lettre convaincante

Photo: Keystone

Le propriétaire et éditeur d'un hebdomadaire local du Vermont (nord-est des Etats-Unis) donnera son journal au candidat qui lui aura envoyé la lettre la plus convaincante. Le concours démarre officiellement samedi.

Trente ans après avoir racheté la 'Hardwick Gazette' avec son épouse, aujourd'hui décédée, Ross Connelly souhaite prendre sa retraite et cherche un repreneur pour ce titre, créé en 1889.

Il y a deux ans, il a passé des annonces pour mettre son journal en vente, a-t-il expliqué au sujet de la 'Hardwick Gazette'. L'hebdomadaire est vendu à environ 2200 exemplaires par semaine, dont la moitié par abonnement.

'Il y avait des gens intéressés', mais aucun ne lui semblait susceptible de pérenniser son journal, précise-t-il depuis Hardwick, petite ville d'une région très rurale située à un peu plus de deux heures de route de Montréal. Il a donc décidé de procéder autrement et a lancé un concours, qui démarre samedi et s'achèvera le 11 août.

Responsabilités

Pour 175 dollars (169 francs) de frais d'inscription, les volontaires peuvent lui envoyer une lettre de candidature de 400 mots au plus pour exposer leurs 'qualités' et leur 'vision' pour la 'Hardwick Gazette', selon le site de l'hebdomadaire.

L'auteur de la lettre la plus convaincante deviendra propriétaire du journal, mais aussi du bâtiment historique dans lequel il est préparé depuis plus de 100 ans, ainsi que des équipements nécessaires à la confection du titre. Ce dernier a réalisé un chiffre d'affaires de 240'000 dollars en 2015.

'Le prix d'entrée est très bas, mais les responsabilités (qu'aura le nouveau propriétaire) sont importantes', explique Ross Connelly. 'Le journalisme local est un peu différent du journalisme grand public', souligne le propriétaire actuel de ce journal dont le seul rédacteur à temps plein vient de se mettre à mi-temps.

'Quelqu'un qui achète une affaire et la fait tourner lui-même', dit-il, 'c'est différent d'un journal dirigé par une société avec des actionnaires'. Les frais d'entrée serviront à agrémenter la retraite de Ross Connelly, aujourd'hui âgé de 70 ans.

/ATS


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