Crash A320: découverte de la seconde boîte noire

La deuxième boîte noire de l'avion de Germanwings, qui s'est écrasé le 24 mars dans les Alpes-de-Haute-Provence ...
Crash A320: découverte de la seconde boîte noire

Crash A320: découverte de la seconde boîte noire

Photo: Keystone

La deuxième boîte noire de l'avion de Germanwings, qui s'est écrasé le 24 mars dans les Alpes-de-Haute-Provence, a été retrouvée jeudi. L'enquête en Allemagne a par ailleurs révélé que le copilote avait effectué des recherches sur le suicide sur Internet.

L'état de la deuxième boîte noire 'laisse espérer' une exploitation, a déclaré le procureur de Marseille. Cette boîte contient '500 paramètres', a-t-il précisé lors d'une conférence de presse. Elle enregistre notamment la vitesse, l'altitude ou le régime moteur de l'avion.

Après la récupération des restes humains des 150 personnes à bord, '150 profils ADN ont été isolés' et pourront être comparés avec les ADN fournis par les familles des victimes, a-t-il ajouté. Il faudra encore 'trois à cinq' semaines pour identifier les victimes.

M. Robin n'a pas donné davantage de précisions sur les circonstances de la découverte de la seconde boîte noire qui était recherchée depuis plus d'une semaine.

La première boîte noire avait été retrouvée le jour même du crash. Son analyse avait révélé que le copilote était seul dans le cockpit au moment du drame. Il est soupçonné d'avoir volontairement précipité la chute de l'appareil, provoquant la mort de 150 personnes.

Le copilote de l'A320 de Germanwings a, par son action, 'volontairement permis la chute de l'avion', avait déclaré le 26 mars le procureur Robin lors d'une conférence de presse à l'aéroport de Marseille-Provence à Marignane.

Recherches sur le suicide

Par ailleurs, l'enquête en Allemagne a montré que le copilote avait récemment exploré Internet pour se renseigner 'sur les manières de se suicider'. Il avait aussi cherché à en savoir plus sur 'les portes de cockpit et leurs mesures de sécurité'.

Ces informations ont été recueillies sur une tablette saisie lors d'une perquisition dans l'un des domiciles du copilote. Les enquêteurs ont pu accéder aux recherches effectuées sur Internet jusqu'au 23 mars, a indiqué jeudi dans un communiqué le parquet de Düsseldorf, en charge de la partie allemande de l'enquête.

En dehors de ses recherches sur le suicide et les portes de cockpit, le copilote s'était également penché sur des 'méthodes de traitement médical', a-t-on indiqué de même source. Il n'a pas été précisé quel type de maladie était concerné.

/ATS


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