Bus et trains doivent agir sur le taux d'occupation pour M. Prix

Le surveillant des prix Stefan Meierhans propose de lancer un abonnement général pour les transports ...
Bus et trains doivent agir sur le taux d'occupation pour M. Prix

Bus et trains doivent agir sur le taux d'occupation pour M. Prix

Photo: Keystone

Le surveillant des prix Stefan Meierhans propose de lancer un abonnement général pour les transports publics de 1000 francs, valable dès 19h00. 'Je suis sûr que cela marcherait du tonnerre', déclare-t-il. Un projet pilote d'abonnement du soir avait été mené en 2015.

Au lieu de constamment chercher à élargir l'offre, 'il faut agir sur le taux d'occupation, qui n'est en moyenne que d'environ 20%' dans les transports publics en Suisse, estime M. Meierhans dans un entretien diffusé mercredi par la Tribune de Genève et 24 Heures.

'La réalité, c'est que quatre sièges sur cinq sont souvent vides', en dépit des trains bondés aux heures de pointe, martèle-t-il. 'Le premier souci devrait donc être d'augmenter ce taux', poursuit le surveillant des prix.

Pour lui, si le but recherché est d'inciter les Suisses à utiliser les transports publics, il faut agir en fonction, notamment en baissant drastiquement les prix. 'Ce ne serait pas la première fois', affirme-t-il, rappelant l'introduction de l'abonnement demi-tarif pour 100 francs.

Abonnement du soir testé

'La décision avait été prise alors que les forêts souffraient massivement de la pollution', note M. Meierhans, soulignant que les autorités avaient décidé de subventionner massivement les transports publics.

Un abonnement général du soir avait été testé de février à octobre 2015. Après deux mois, seuls quelque 1000 sésames avaient été vendus, alors que l'Union des transports publics (UTP) s'était fixée comme objectif d'écouler 15'000 exemplaires. L'UTP avait quand même décidé de poursuivre le projet jusqu'à son terme afin d'en évaluer le potentiel.

Monsieur Prix se dit aussi favorable à la création de grandes lignes de bus interurbains. 'La concurrence est normalement bienfaisante'. Il remarque que la libéralisation des transports aériens a permis d'augmenter l'offre et la cadence, tout en faisant baisser les prix. 'Pourquoi ce qui marche dans les airs ne pourrait pas fonctionner sur terre?', lance-t-il.

/ATS


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