Cortèges, 'guggenmusik' et confettis: les ingrédients du carnaval sont réunis en Valais où les festivités débutent jeudi après-midi. Monthey promet 'Un carnaval au sommet' et Sion lance des festivités baba cool.
Le carnaval du chef-lieu valaisan se met à l'heure du 'baba est cool'. Son président Yoann Schmidt, explique: 'Nous en avons marre de cette violence de tous les jours dans le monde, et de plus en plus à nos portes. Le temps du carnaval au moins, nous voulons la paix et l'amour, nous voulons revenir à l'époque où tout le monde pensait 'peace and love'.'
Quelque 60'000 spectateurs sont attendus sur les sept jours de festivité ('Aftercarnavalesque' compris). Ils sont invités à ressortir 'leurs jeans délavés à pattes d'éléphant, leurs sabots ou leurs petites lunettes rondes à la John Lennon'.
Le clou des festivités reste le grand cortège du samedi auquel participeront une trentaine de 'guggenmusik'. Le dimanche, le traditionnel cortège des chevaux réunira une septantaine de cavaliers et une trentaine de formations musicales.
Championnat du monde
Le carnaval de Monthey, le plus ancien du Valais, devrait attirer quelque 40'000 spectateurs durant six jours. Dimanche, chars et 'guggenmusik' défileront lors du fameux grand cortège.
'Des speakers au verbe coloré et caustique tiendront en haleine le public pendant plus de deux heures en évoquant des thèmes brûlants de l'actualité', promettent les organisateurs. A l'issue du cortège, les spectateurs sont attendus sur la place centrale de la ville pour la célèbre et gigantesque bataille de... quelque 600 kilos de confettis.
Samedi à 19h00, au même endroit, se déroulera 'le 1er championnat du monde du lancer de confettis'. Puis les 'guggenmusik' se succéderont sur le podium pour un méga concert nocturne.
Masques et empaillés
Dans le Haut-Valais, Brigue devient durant quelques jours la Mecque du carnaval. La ville se métamorphose en kasbah, avec la remise des clés de la cité au grand Turc.
Dans le Lötschental, les 'Tschäggättä' - drôles de monstres aux masques menaçants - battent la campagne. A Evolène, les empaillés et les peluches hantent la vallée.
/ATS