Les ventes des entreprises industrielles de Migros (M-Industrie) ont été à nouveau portées l'an dernier par les activités à l'international. Le chiffre d'affaires des exportations et sites à l'étranger a bondi de 16% en comparaison annuelle, à 790 millions de francs.
En dépit du franc fort, les exportations se sont étoffées de 9,4% sur un an, tirées une fois de plus par les capsules à café et le fromage, indique mercredi M-Industrie. Le rachat des sociétés Ondal France en juillet et Idhéa en septembre a en outre étoffé le portefeuille à l'étranger, la première dans le domaine des cosmétiques, la seconde dans celui des sauces.
Comme déjà dévoilé en janvier à l'occasion de la publication des chiffres pour l'ensemble du groupe Migros, le chiffre d'affaires des entreprises industrielles s'est établi à 6,4 milliards de francs. Ce qui correspond à une croissance de 2,1% par rapport à l'exercice précédent.
Sur le marché domestique, commerce de détail et de gros confondus, le contexte est resté exigeant, et devrait le rester en 2017. Le groupe d'entreprises industrielles a pu néanmoins accroître légèrement son chiffre d'affaires de 0,5% par rapport à 2015. Ici, l'acquisition ciblée du producteur de viande séchée valaisan Gabriel Fleury en début d'année, et celle de Sushi Mania en décembre, y ont contribué.
Par secteurs d'activité, la plupart ont vu leurs chiffres d'affaires à la hausse, depuis les viandes, volailles et poissons aux produits de soins. En revanche, les deux segments pain, boulangerie, pâtes et glaces d'une part, et commerce de gros d'autre part accusent un repli.
Ventes de détail plates
Les livraisons au groupe Migros ont quant à elles progressé de 0,9% à 4,53 milliards de francs. Mais les affaires ont stagné dans le commerce de détail Migros - en données corrigées de l'inflation - tandis qu'elles sont en progrès avec Denner et LeShop.ch.
Pour le commerce de gros, l'environnement économique s'est avéré très difficile. Sur un an, les revenus se sont tassés de 1,5% à 1,07 milliard de francs. Le recul des visiteurs étrangers continue d'affecter la restauration et l'hôtellerie, le tourisme d'achat pèse sur le secteur, ce à quoi s'ajoute le déclin de l'activité Cash&Carry, explique M-Industrie.
Le groupe industriel rattaché au groupe Migros rassemblait sous l'année sous revue 23 entreprises établies en Suisse et sept sites de production et plateformes de négoce à l'étranger. Fin 2016, il totalisait 13'391 collaborateurs, dont quelque 1200 en poste à l'étranger.
/ATS