Le Festival International de Films de Fribourg (FIFF) ouvre les feux de sa 29e édition samedi. Sur huit jours, les cinéphiles ont l'embarras du choix avec 150 films programmés, mais aussi avec les multiples opportunités de rencontrer les professionnels du 7e art.
Le rituel de la 'masterclass' est l'une des occasions de voir les artistes en chair et en os et de partager leurs univers. L'acteur et réalisateur français Jean-Marc Barr en proposera une ce dimanche, au sujet de la représentation du corps et du désir au cinéma.
Mardi, ce sera le tour de l'acteur et réalisateur français Jean-François Stévenin qui a eu carte blanche du FIFF pour présenter les films qui l'ont marqué. Le cinéaste syrien Ossama Mohammed, auteur de la section 'Hommage à la Syrie', conduira une masterclass mercredi.
Cinéma de combat
Quant à l'octogénaire Alanis Obomsawin, représentante du peuple des Abénaquis et pionnière du cinéma indigène nord-américain, elle participera à une table ronde sur ce thème dimanche. Elle propose aussi mardi une rencontre intitulée 'Cinéma et résistance'. Durant quatre décennies de travail, certains de ses documentaires de combat ont contribué à faire changer des lois au Canada.
Les festivaliers auront l'occasion de rencontrer beaucoup d'autres réalisateurs tout au long de la semaine. De nombreux films sont en effet diffusés en présence de leurs auteurs, qui se livrent au jeu des questions-réponses après les séances.
Enfin, les spectateurs pourront aller à la rencontre des membres du jury international des longs-métrages le samedi 28. Ce dernier partagera ses impressions sur le FIFF 2015. Il est composé d'Alanis Obomsawin, de la réalisatrice franco-suisse Ursula Meier, de la Française Alix Delaporte et de l'Australo-Néerlandais Rolf de Heer.
/ATS