Economiser de l’argent pour ses vieux jours n’est pas forcément évident pour un agriculteur.
La survie de l’exploitation passe avant tout: les paysans préfèrent injecter l’argent disponible dans leur ferme, plutôt que dans une prévoyance vieillesse. Conséquence de ce mécanisme : certains agriculteurs se retrouvent sur la paille arrivés à l’âge de la retraite.
Sophie Corpataux est allée se rendre compte de la situation dans la région:
Selon la chambre neuchâteloise de l’agriculture, seul un tiers des paysans s’en sortent bien lorsqu’ils remettent leur exploitation. Les autres y laissent des plumes…
Bernard Mori fait partie des chanceux. Grâce à un changement de race de vaches laitières, cet agriculteur de St-Aubin a pu améliorer son revenu et mettre de l’argent de côté pour sa retraite. Aujourd’hui c’est son fils qui a repris l’exploitation, et Bernard Mori coule des jours heureux…