Le Grand Conseil repense la mobilité et la santé

Grand Conseil neuchâtelois

Le rail, la route et la mobilité douce sont complémentaires aux yeux du gouvernement neuchâtelois. Le Conseil d’Etat a soumis mardi au Grand Conseil son projet intitulé « Neuchâtel mobilité 2030. »

Le Parlement a validé à l’unanimité ce concept qui repose sur quatre piliers : le RER, les routes nationales et les routes cantonales, et la mobilité douce. Si Berne décide de prendre à sa charge l’entier du financement, les travaux de construction d’une ligne ferroviaire directe entre Neuchâtel et La Chaux-de-Fonds pourraient démarrer en 2019. Le canton avancera les fonds nécessaires, avant d’être remboursé en 2030 par la Confédération.

Un projet qui a convaincu tous les groupes politiques. Sauf deux UDC qui se sont abstenus. C’est le cas de Marc-André Bugnon :

Entretien réalisé par Adrien Juvet. Les Neuchâtelois se prononcent en février sur une participation du canton à hauteur de 110 millions de francs.

Les arguments de l’Hôpital neuchâtelois et du Conseil d’Etat ont convaincu le Grand Conseil.
Les députés ont accepté de repenser cinq options stratégiques validées en 2012.

Il s’agit de regrouper les soins intensifs sur le site de Pourtalès à Neuchâtel, de centraliser les centres de traitement et de réadaptation sur deux sites, Val-de-Ruz et Le Locle, et de fermer la policlinique du Val-de-Travers pendant la nuit. Les investissements de l’ordre de 35 millions de francs prévus sur le site chaux-de-fonniers vont également être gelés. Ces décisions ne portent pas encore sur la stratégie hospitalière à long terme qui sera discutée l’été prochain mais pour une minorité de la Commission santé, qui s’est opposée au rapport, elles donnent une première impulsion.
Théo Bregnard, membre PopVertSol de la commission :

Des propos recueillis par Sarah Massy.


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