Le 18 septembre 1934, La Chaux-de-Fonds a été le théâtre d’affrontements entre extrême droite et antifascistes.
Il y a 80 ans, La Chaux-de-Fonds était en proie à des affrontements politiques. Ces événements font aujourd’hui l’objet d’un livre rédigé par Raymond Spira, ancien député socialiste chaux-de-fonnier et juge fédéral. Le 18 septembre 1934, l’Ordre national neuchâtelois, une organisation d’extrême droite, met sur pied une conférence aux contours antisémites à peine masqués en s’attaquant aux grands magasins, souvent en mains juives. Cette démarche est contrecarrée par un groupe antifasciste qui empêche les orateurs de s’exprimer.
L’arrivée de l’Ordre national neuchâtelois, ouvertement antidémocratique et prônant la restauration d’un régime autoritaire, déplaît fortement à la population chaux-de-fonnière ouvrière, durement frappée par le chômage. D’autant plus que le public n’obtient même pas le droit d’ouvrir le débat.
Raymond Spira :
A l’époque, la presse d’opinion s’empare de l’affaire. Le ton monte entre Gustave Neuhaus, rédacteur à La Suisse libérale, journal de droite, et Ernest-Paul Graber, qui écrit pour le journal de gauche La Sentinelle.
Raymond Spira :
A l’époque, ces événements ont été portés devant le Conseil général de La Chaux-de-Fonds lors de sa séance du 12 octobre 1934.
Raymond Spira :
Et finalement, l’affaire sera portée devant les tribunaux:
Un sujet proposé par Sonia Bernauer Miaz.
