C’était il y a un an: le 7 janvier, deux terroristes islamistes armés pénétraient dans les locaux de Charlie Hebdo à Paris et tuaient huit collaborateurs du journal satirique français.
Les exemplaires de Charlie Hebdo se sont arrachés juste après l’attaque. Le numéro spécial sorti mercredi connaît un certain succès, mais ne provoque pas de ruée. Reportage en France voisine, à Pontarlier, où Marylise Saillard s’est rendue dans un kiosque:
En Suisse romande, Naville a prévu une plus grosse diffusion que d’habitude pour ce numéro spécial de Charlie Hedbo. La société de distribution a commandé 20'000 exemplaires contre 2'500 en temps normal.
Au cours des douze derniers mois, le drame a créé une onde de choc et de sympathie pour ce type de publication. En Suisse, l’hebdomadaire Vigousse a gagné 500 abonnements. Une année plus tard, son nouveau rédacteur en chef, Stéphane Babey, estime que le monde de la caricature et de la satire n’a pas changé:
Joint à Amsterdam, Stéphane Babey répondait à notre correspondant à Berne Jérôme Favre.
Les dessinateurs de presse défendent généralement la liberté d’expression. L’attaque de Charlie Hebdo et les autres attentats de l’année 2015 ont-ils changé leur façon de travailler ? L’avis de Chappatte, dont les dessins paraissent notamment dans Le Temps: