Marquer sa peau à l'indélébile, redoubler d'originalité dans l'art du piercing: autant de pratiques qui transforment le corps...dans quel but? C’est ce qu’on va voir ce matin dans Format A3 !
Selon une étude allemande parue en 2013, 1 personne sur 4 entre 15 et 35 ans serait tatouée en Allemagne. Et l'art du dessin sur la peau semble attirer de plus en plus les femmes...Quel message est aujourd'hui véhiculé à travers le tatouage? Pourquoi s'inscrire des symboles, des images, des mots dans la peau? Coraline est allée dans un salon de tatouage à Bienne pour en savoir plus :
Pour en savoir plus sur ce phénomène du tatouage, une experte nous rejoint. Elise Müller est socio-anthropologue, elle a publié un livre intitulé « Une anthropologie du tatouage contemporain, parcours de porteurs d’encre », un livre paru aux éditions de l’Harmattan.
Elle commence par nous livrer sa première réaction au reportage enregistré dans le salon de tatouage:
Si on remonte le temps, le tatouage était d’abord l’apanage de certaines tribus, ensuite, en Occident, il était la marque de personnes vivant un peu en marge de la société, on pense par exemple aux marins ou aux prisonniers. Aujourd'hui, tout le monde, sans différence d'âge ou de classes sociales, peut passer par l'aiguille du tatoueur. Et nous avons demandé à Elise Müller comment elle explique cette démocratisation du tatouage: