Cette semaine, nous vous proposons de découvrir la vie dans une des bases de la REGA. Briefing, préparation, intervention... nous avons suivi les trois membres de l'équipe de la base de Lausanne.
A découvrir dès maintenant...
Nous vous proposons tout au long de cette semaine, une série à la découverte d’une base REGA. Ces bases sont au nombre de 13 sur l’ensemble de la Suisse, située de telle manière qu’un hélicoptère puisse se rendre en 15 minutes sur un lieu d’accident. Une intervention dans le canton de Neuchâtel peut être effectuée par l’équipe de Lausanne ou de Berne, dans le Jura bernois on se déplace de Berne, et pour le Jura, c’est la base REGA 2 de Bâle qui intervient.
350 employés, 14'000 interventions en une année, la REGA est une institution de notre pays qui vit notamment grâce aux 2millions et demie d’adhérents qui payent le 60% du budget annuel qui s'élève à 140 millions de francs, le 40% restant est couvert par les caisses maladie…
Visite de la base de Lausanne avec le sauveteur professionnel Didier Pasquier
L’équipage est toujours composé de trois personnes : Un pilote, un médecin urgentiste et un sauveteur professionnel, l’assistant indispensable dans les interventions. Les membres de l’équipe vivent 24 ou 48 heures d’affilée sur la base.
Une équipe de trois...
Comment fonctionne la fondation ? Comment s’organisent les interventions ? Quelques réponses seront articulées toute à l’heure par Olivier Rappaz, porte-parole de la REGA pour la Suisse romande. Mais nous nous rendons sur place : Il est presque 8h du matin à Lausanne, c’est le moment du changement d’équipe. Didier Pasquier, sauveteur professionnel nous sert de guide.
Briefing et petit déj'
Après le petit déjeuner et le briefing pour évaluer la météo, le bon fonctionnement du matériel et le programme de la journée, il est temps de faire la check-list, sur l’hélicoptère. La médecin urgentiste Magali Pfeil réalise l’inventaire de sa valise de soins, le pilote Werner Marty contrôle le bon fonctionnement de l’hélicoptère, et le sauveteur professionnel jette un œil sur le tour de la machine et sur le fonctionnement du treuil... Didier Pasquier.
Check-list
La REGA c’est en premier lieu une centrale à Zürich qui reçoit les appels de toute la Suisse, soit èar les particuliers, soit par les partenaires que peuvent être la police, les pompiers, le Secours Alpin Suisse (SAS) etc... Les personnes travaillant à la réception pratiquent le plus souvent trois ou quatre langues, et ont de bonnes connaissances en secours et même en aéronautique. Ensuite, la centrale transmet à la base la plus proche les coordonnées de l’évènement sur lequel la REGA intervient. La particularité est que l’hélicoptère peut se poser dans les lieux qui seraient trop difficiles d’accès pour une ambulance, et le treuil avec un câble de 90 mètres, permet aussi à l’équipe d’intervenir partout en Suisse…
La REGA n'intervient pas uniquement en montagne, mais son intervention peut être indispensable en plaine aussi bien qu'en forêt. Les 13 bases de la REGA en Suisse sont disposées de telle manière qu’un hélicoptère peut arriver dans les 15 minutes qui suivent l’appel. Olivier Rappaz, porte-parole de l’institution nous explique son fonctionnement.
Les systèmes d'intervention de la REGA
Nous évoquons l’aspect médical, un des volets important on s’en doute. Les 17 hélicoptères et trois avions de la REGA sont évidemment équipés de matériels médicaux importants. Rappelons d'abord que la REGA transporte chaque année entre autre plus de 2000 patients souffrants d’affections cardiovasculaires, et tous les hélicoptères sont notamment équipés de technique de médecine intensive dans laquelle une machine remplace en partie ou en totalité la fonction respiratoire ou cardiaque du patient. Nous sommes dans l'hélicoptère, en compagnie de la médecin urgentiste Magali Pfeil. Elle nous présente le matériel qu’elle a à disposition…
Magali Pfeil, Médecin urgentiste
Dans le dernier volet, nous parlons des partenaires importants pour la REGA : La police, les pompiers, les colonnes de secours, le secours alpin suisse, et beaucoup de petites associations, dont la collaboration est indispensable lors d’interventions. Didier Noyer est instructeur à la REGA pour la Romandie, et avec lui nous allons parler de ce travail d’équipe. L'institution Suisse existe depuis plus de 60 ans, rappelons qu’elle est une fondation qui vit en grande partie grâce à la contribution des adhérents qui sont au nombre de 2 millions et demie. Un exemple unique au monde comme le souligne Olivier Rappaz Porte-parole de la REGA.