À l'occasion de la journée nationale du 144, RTN se mobilise pour vous faire connaître les gestes qui sauvent.
Retrouvez le REPLAY de cette journée.
Le 144
Reportage au coeur de l'action avec une équipe d'ambulanciers . Des hommes et des femmes qui, en un laps de temps très court, vont dialoguer et prodiguer des soins afin de rassurer et soulager les souffrances.
Pour eux, le geste important, celui qui va sauver des vies, c’est composer le n° 144. Un numéro qui doit être inscrit dans l’esprit ou mémorisé dans son téléphone…
Vivez ce reportage réalisé par Jean-Michel Probst avec : Gaëtan Fleury, Fiona Crelier, Vincent Gigon, Sébastien Gerber et Cyril Schlatter
Degré d'engagement
Lorsque le numéro 144 est composé, l’appel est connecté à la centrale romande.
L’information est transmise à l’équipe d’ambulanciers qui, dans les cas les plus urgents, dispose de 3 minutes maximum pour partir avec le véhicule.
Préparation du véhicule
Dans une ambulance, le matériel à disposition permet d’intervenir sur des patients de tous les âges. Le contrôle du matériel et des médicaments dans l’ambulance est l’une des premières tâches de l’équipe qui prend son service.
L’engagement social de l’ambulancier
Le métier d’ambulancier demande une formation de 3 ans, puis de la formation continue avec 40 heures par année, car ce métier exigeant évolue très rapidement.
Il y a quelques années, l’ambulancier embarquait le patient pour l’emmener aux urgences. Aujourd’hui, il prodigue les premiers soins rapidement afin de stabiliser l’état de santé du patient ou de la victime d’un accident. Mais quel est le rapport entre le patient et l’ambulancier ?
1 minute pour apprendre les gestes qui sauvent
En cas d'urgence, il y a des gestes et des réflexes qui permettent de sauver des vies.
Les conseils de Jennifer Lopez, ambulancière et responsable du GEPS.
Malaise
Étouffement
Intoxication accidentelle
AVC
Arrêt cardio-respiratoire
Chute sur la tête
Hémorragie
Douleurs thoraciques
Épilepsie
Devenir acteur du système
Lors d’un arrêt cardiaque, d’un AVC ou d’autres urgences vitales, chaque minute compte.
Dans certaines régions périphériques, il est difficile pour les secours de respecter des délais courts pour intervenir, c’est pour cela que se mettent en place les réseaux de « premiers répondants sanitaires ». Il s’agit de volontaires prêts à intervenir si nécessaire.
Dans le canton de Neuchâtel, il existe de tels réseaux à la Béroche, aux Ponts-de-Martels et à la Côte aux fées.
Nous avons rencontré Gilles Pizzoti, membre des premiers répondants sanitaires à la Béroche.
First Responders, l'affaire de tous
C’est dans le but de sauver plus de vies que les réseaux de Firsts Responders se développent.
Après avoir suivi une formation, on télécharge une application sur son téléphone et lorsqu’une urgence se produit près de chez soi, on peut être appelé à intervenir.
Le GEPS - une action neuchâteloise
Le Groupe d’Enseignement des Premiers Secours a pour but de former et sensibiliser les enfants et les adultes aux gestes de premiers secours. C'est une association composée de professionnels de la santé : ses membres sont tous des ambulanciers diplômés qui interviennent notamment dans les écoles et dans les entreprises avec des cours adaptés aux dangers potentiels auxquels sont confrontés les employés.
La responsable du GEPS, Jennifer Lopez, nous explique comment cela fonctionne :
Les samaritains, premier maillon de la chaîne de secours
La mission des samaritains et de permettre à tout un chacun de connaître les gestes de premiers secours et d’intervenir face à une situation d’urgence. Ils s’investissent également pour notre sécurité lors de diverses manifestations en y faisant de la prévention, en soignant les éventuelles blessures bégnines et en assurant les premiers gestes en attendant les secours lors d’incidents plus graves.
Michel Lardon, président de la section des samaritains du Val-de-Ruz et responsable du service médico-sanitaires des samaritains du canton de Neuchâtel, organise les postes sanitaires qu’on voit dans les manifestations en collaboration avec les sections concernées. Il explique qui sont ces gens, avec leur gilet jaune, que l’on voit dans les événements de la région :