PLR : Quentin Di Meo et les deux sortants pour le Château sur la liste de droite

Réuni en assemblée générale ce samedi, le parti libéral-radical a accepté de s’unir avec Le ...
PLR : Quentin Di Meo et les deux sortants pour le Château sur la liste de droite

Réuni en assemblée générale ce samedi, le parti libéral-radical a accepté de s’unir avec Le Centre et l’UDC, créant une alliance de droite, pour l’élection au Conseil d’État le 23 mars. Trois PLR seront en lice, sous réserve de l’acceptation de l’alliance par l’UDC : les deux sortants Crystel Graf et Laurent Favre, ainsi que le Vallonnier Quentin Di Meo.

Quentin Di Meo se lance dans la course au Château sur la liste de droite, sous réserve de l'acceptation de l'UDC. (Photo : archives) Quentin Di Meo se lance dans la course au Château sur la liste de droite, sous réserve de l'acceptation de l'UDC. (Photo : archives)

L’Alliance neuchâteloise est à bout touchant. Après Le Centre, le PLR a accepté ce samedi, suite à de longues discussions en assemblée, de s’unir avec les autres partis de droite pour l’élection au Conseil d’État le 23 mars 2025. Le parti libéral-radical présentera trois candidats. Quentin Di Meo vise le Château en compagnie des sortants Crystel Graf et Laurent Favre. Le Vallonnier de 31 ans est actuellement député et président du groupe PLR au Grand Conseil.


Eviter une rupture

L'idée de l'alliance vise à éviter une rupture dans la politique du Conseil d'Etat, où le PLR compte une majorité de trois sièges, ont relevé en substance le président du PLRN Francis Krähenbühl, ainsi que Laurent Favre et Crystel Graf lors de l'assemblée à Dombresson. Il s'agit notamment de travailler « en bonne intelligence et cohérence », a souligné cette dernière.

Des membres du parti ont fait part de quelques inquiétudes samedi. « C’est parfaitement normal », calme Francis Krähenbühl. « Nous avons bien précisé qu’il ne s’agit pas d’un mariage idéologique, mais d’une stratégie électorale », poursuit le président du PLRN.

Francis Krähenbühl : « C’est notre meilleure chance de conserver une majorité de centre-droit au Conseil d’État. »

Pour le PLR, cette alliance constituera un « contrepoids » à une alliance de gauche qui a déjà fait ses preuves en Ville de Neuchâtel, rappelle Francis Krähenbühl.

« Seul, le PLR a très peu de chance de reconduire trois conseillers d’État. »

L’UDC salue « un pas décisif »

Avec cette volonté confirmée par Le Centre et le PLR, l’alliance de droite, appelée « Alliance neuchâteloise », est en bonne voie. Il ne reste que l’UDC qui doit se prononcer, le 6 novembre prochain lors d’une assemblée générale à huis clos. Le parti a indiqué ce samedi dans un communiqué, qu’un « pas important dans ce processus historique » est franchi. Si les membres de l’UDC acceptent cette alliance, elle se traduira par une liste de cinq candidats : trois PLR (Quentin Di Meo, Crystel Graf et Laurent Favre), une élue du Centre (Manon Freitag) et un UDC. L’Union démocratique du centre proposera à l’assemblée la candidature de Thierry Brechbühler, actuel conseiller communal à La Chaux-de-Fonds. Les candidatures de ce dernier et de Manon Freitag ont également été validées par le PLR ce samedi. /comm-lgn-ATS


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