Les communes

Ce qu'il faut savoir sur Val-de-Travers

Les Neuchâtelois sont appelés aux urnes le dimanche 25 octobre pour renouveler leurs autorités communales. Le tour des enjeux à Val-de-Travers.

Conseil communal

Christophe Calame, PLR
Yves Fatton, PLR
Benoît Simon-Vermot, PLR
Christian Mermet, PS
Frédéric Mairy, PS

Enjeux dans la commune

On le savait déjà : le socialiste Christian Mermet ne se représente pas au Conseil communal. Le parti socialiste tient bien sûr à garder ses deux sièges à l’exécutif. Avec 22 candidats, le PS souhaite aussi maintenir ses 13 représentants au Conseil général. Et au menu de la prochaine législature: le renforcement de la proximité et des liens sociaux, de la qualité de vie ainsi que l’égalité des chances dès l’enfance.

Autre force de l’exécutif, le PLR veut maintenir ses trois sortants. Au législatif, il espère passer de 14 à 18 sièges, en présentant 33 candidats. Seules trois citoyennes se trouvent sur cette liste, la plus jeune de la commune. Les libéraux-radicaux souhaitent s’engager pour une économie prospère, l’augmentation de l’attractivité résidentielle et une société durable.  

Et puis il y a l’UDC, qui convoite un siège au Conseil communal. Le parti estime qu’il a montré qu’il méritait sa place. Après les neuf sièges obtenus en 2016 au Conseil général, le parti agrarien souhaite atteindre au moins 11 sièges. Durant les quatre prochaines années, le parti s’engage contre une hausse d’impôts, pour un développement touristique pérenne, pour un soutien des commerces locaux ainsi que pour la qualité de vie.

Des groupes souhaitent faire leur entrée parmi les 41 membres du Conseil général de Val-de-Travers :

AGORA tout d’abord, qui veut présenter une alternative aux partis traditionnels et se poser en arbitre avec ses sept candidats. L’objectif est d’obtenir trois à quatre sièges au Conseil général. Le groupe s’engage à défendre la protection de la nature, l’économie locale et éviter des finances dans le rouge.

Autres nouveaux venus: les Vert’libéraux. Le parti jugeait avoir une place à prendre, après les résultats des élections fédérales de l’année passée. Trois candidats se présentent et espèrent entrer au Conseil général. Pendant la législature, le PVL veut mettre l’accent sur le développement des énergies renouvelables et l’offre en transports publics.

Des thèmes similaires à ceux des Verts, qui comptent actuellement trois représentants au législatif. Le parti compte sur la vague des dernières élections fédérales et cantonales pour progresser. Avec huit candidats dont six femmes, les Verts se sont fixés comme objectif de pousser la commune à devenir plus durable, en préservant le patrimoine naturel ou en réhabilitant les zones industrielles.

Enfin, le POP et ses deux représentants au législatif veulent le pluS de sièges possibles. Le parti ouvrier populaire présente sept candidats. Pour cette législature, le POP vise l’introduction de la vaisselle réutilisable dans les manifestations publiques, mais aussi le retour d’une politique «  zéro refus  » pour les crèches. /swe