Les communes

Ce qu'il faut savoir sur la future commune fusionnée de Neuchâtel, Peseux, Corcelles-Cormondrèche et Valangin.

Les Neuchâtelois sont appelés aux urnes le dimanche 25 octobre pour renouveler leurs autorités communales. Le tour des enjeux dans la future commune fusionnée de Neuchâtel, Peseux, Corcelles-Cormondrèche et Valangin.

Conseil communal de Neuchâtel

Thomas Facchinetti, PS
Violaine Blétry-de Montmollin, PLR
Christine Gaillard, PopVertSol
Fabio Bongiovanni, PLR
Anne-Françoise Loup, PS

Conseil communal de Peseux

Roger Poirier, PLR
Nicole Mühlethaler, PLR
Philippe Niedermann, PVL
Rolf Schneider, PLR
Patricia Sörensen, Ensemble à gauche

Conseil communal de Corcelles-Cormondrèche

Claire Hunkeler, PS
Alain Rapin, PLR
Anne Kaufmann, PS
Thomas Perret, POP - Les Verts
Didier Boillat, PLR
Patrick Bourquin, PS
François Gretillat, Ralliement

Conseil communal de Valangin

Aurélie Widmer, Groupe indépendant
Mario Vieira, Intérêts communaux
Albert Simonet, Intérêts communaux
Etienne de Tribolet, Groupe indépendant
Nicolas Margotin, Groupe indépendant

Enjeux dans la commune - ambitions des partis

Les partis écologistes affichent de fortes ambitions pour ces élections. Les Verts ont clairement manifesté leur volonté de devenir le plus grand groupe au sein du futur Conseil général. Ils espèrent y placer 14 candidats et conquérir deux sièges au Conseil communal.

Les Vert’libéraux ne sont pas en reste avec une liste de 36 candidats au Conseil général. Le parti espère placer au moins six d’entre eux et serait heureux d’occuper un siège au Conseil communal.

Face à cela, les partis traditionnels vont tenter de maintenir leurs acquis. Le PLR entend conserver deux sièges à l’exécutif et vise idéalement une quinzaine de sièges au législatif.

On se souvient qu’aux élections fédérales, le Parti socialiste avait perdu des plumes au profit des Verts. Le PS se dit décidé à faire élire une majorité de gauche au législatif et à occuper deux sièges à l’exécutif.

Au POP, on mise sur l’obtention de deux sièges au Conseil général. SolidaritéS espère en décrocher quatre. Les deux formations présentent en outre chacune un candidat au Conseil communal. Le PDC entend lui conserver son siège au législatif et rêve d’en grappiller un deuxième.

Côté parité, les listes pour le législatif comptent 74 femmes et 110 hommes. Pour le Conseil communal, 8 candidates se lancent dans la course face à 12 hommes.

Précisons encore que les anciennes communes ont un siège garanti au Conseil général durant la première législature. Valangin ne présente que trois candidats et uniquement au législatif. /sbe

Enjeux dans la commune - les thèmes chers aux partis

L’environnement et la crise climatique sont bien sûr au cœur du programme des Verts, ainsi que le développement de la mobilité douce et l’extinction de l’éclairage public. Le parti défend aussi une économie plus durable et sociale.

Pour les Vert’libéraux, cette nouvelle commune doit devenir la carte de visite du Canton en promouvant notamment le pôle de l’innovation qu’est Neuchâtel. Le parti veut aussi donner un coup d’accélérateur aux énergies renouvelables et à l’assainissement des bâtiments.

Le PLR défend quant à lui des finances saines, un soutien à l’économie de proximité ainsi que le développement de structures d’accueil. Il imagine créer un quartier servant à des tests en matière d’innovation dans la zone qui abrite Microcity et le CSEM.

Tous les partis s’accordent pour favoriser les transports publics. Beaucoup évoquent la prolongation du Littorail.

Le POP et SolidaritéS défendent la gratuité des transports publics ; une gratuité que le PDC prône uniquement pour les écoliers. Les démocrates-chrétiens évoquent aussi l’idée d’un abonnement TransN valable uniquement le week-end.

SolidaritéS entend également porter les revendications féministes sur la scène politique.

Sur le plan social, le POP, SolidaritéS et le Parti socialiste défendent l’accès à des logements à loyer modéré. Le Parti socialiste ratisse large : il prône un soutien à la culture, aux acteurs de l’économie locale, une éducation inclusive et non-genrée à l’école, ou encore le développement d’infrastructures sportives. /sbe