Ce qu'il faut savoir sur Cornaux
Les Neuchâtelois sont appelés aux urnes le dimanche 25 octobre pour renouveler leurs autorités communales. Le tour des enjeux à Cornaux.
Conseil communal
Mario Clottu, PLR
Jean-Maurice Cantin, PLR
Isabelle Weber, PLR
Claudine Salzmann Silva, PS
Olaf Makaci, PS
Élection tacite
Enjeux dans la commune
Rajeunir ou mourir. Cornaux souffre d’un mal qui s’étend : le manque de relève politique.
Vingt-cinq places sont à pourvoir au Conseil général. Vingt-cinq, c’est le nombre de candidats présentés par les deux partis de la commune : le PS et le PLR. Le législatif est donc élu une nouvelle fois de manière tacite.
Le parti libéral-radical, majoritaire, a présenté une liste de 14 candidats, avec cinq nouveaux venus qui remplaceront quatre élus sortants au Conseil général. Les trois élus sortants à l’exécutif postuleront, eux, pour un nouveau mandat à la tête de la commune. Le PLR espère pouvoir recruter du sang neuf ces prochaines années.
Le parti socialiste, de son côté, placera 11 candidats sur les sièges du Conseil général. Moins ses deux prétendants au Conseil communal qui, comme leurs collègues du PLR, répéteront un nouveau mandat.
Avec une liste à la moyenne d’âge élevée, l’avenir s’annonce incertain pour les socialistes. Pourtant, trois nouveaux candidats, deux hommes et une femme, ont rejoint leurs rangs pour cette législature, alors que deux élus les quittaient, dont Dora Barro qui aura milité 42 ans au sein du parti.
Parmi les objectifs de cette législature, le PLR mise sur un projet de chauffage à distance en collaboration avec la raffinerie de Cressier, sur une gestion financière rigoureuse et sur le développement de l’attractivité de la commune en mettant en avant, notamment, son école bilingue.
Le PS espère, lui, impulser le projet du Clos, une maison protégée pour personnes âgées, qui inclurait aussi une crèche. Sans oublier de promouvoir la mobilité douce et la création d’une ligne de bus reliant Cornaux à St-Blaise.
Quant au dossier fusion, si les regards se tournent vers l’est, il devra probablement attendre la législature suivante. /dsa