Historique
La création de l’Hôpital neuchâtelois découle de la première planification hospitalière présentée par le Conseil d’Etat en 1999, soit quelques années après l’entrée en vigueur de la Loi fédérale sur l’assurance-maladie (LAMal). Le texte prévoyait le regroupement des soins aigus dans quatre hôpitaux au lieu de sept.
Le texte, approuvé par 74,7% des votants le 5 juin 2005, prévoit l’unification de sept des huit hôpitaux neuchâtelois au sein d’une seule et unique entité juridique cantonale.
En 2004, le Conseil d’Etat présente un projet de loi sur l’établissement hospitalier multisite cantonal (EMH), accepté par le Grand Conseil en novembre mais combattu par référendum. Le texte, approuvé par 74,7% des votants le 5 juin 2005, prévoit l’unification de sept des huit hôpitaux neuchâtelois au sein d’une seule et unique entité juridique cantonale. L’EMH voit officiellement le jour le 1er janvier 2006 et réunit les hôpitaux de Pourtalès, de La Chaux-de-Fonds, de la Béroche, du Locle, du Val-de-Travers, de Landeyeux ainsi que La Chrysalide. En juin de la même année, l’institution est renommée Hôpital neuchâtelois.
Le principe de la centralisation sur un seul site de l’activité mère-enfant est accepté par le Conseil d’Etat en 2007. L’année suivante, l’Hôpital neuchâtelois propose de situer le centre mère-enfant à Pourtalès et celui de l’appareil locomoteur à La Chaux-de-Fonds. Une proposition qui signifie la fin de l’activité chirurgicale et obstétricale sur le site du Val-de-Travers. Le gouvernement confirme sa volonté de concentrer les soins aigus sur deux sites, mais en optant pour une variante qui prévoit le site mère-enfant dans la Métropole horlogère. Ces décisions provoquent des réactions. Deux initiatives populaires sont déposées à la Chancellerie d’Etat : « En faveur d’un site unique femme-mère-enfant cohérent, sûr et économique » et « En faveur d’une médecine de proximité ». Au Grand Conseil, ce sont des initiatives communales qui sont renvoyées à la commission Santé. Elles émanent de La Chaux-de-Fonds, du Locle, de Travers, de Buttes, de Môtiers, de Boveresse et de Couvet et sont intitulées « Hôpital neuchâtelois, pour un retour des responsabilités ». Elle sera classée en 2009 après l’adoption par le parlement cantonal d’une modification de la loi renforçant les prérogatives du Grand Conseil.
Etats généraux de la santé
La même année, une autre initiative populaire est déposée « Pour l’équilibre régional des missions hospitalières dans le canton ». En octobre se tiennent les Etats généraux de la santé dont les actes sont publiés en décembre. Un groupe de pilotage voit alors le jour. Il est chargé de proposer une nouvelle répartition des missions sur les sites de Neuchâtel, La Chaux-de-Fonds et Couvet.
En 2010, l’objectif d’un site unique de soins aigus est fixé à 2022. L’année d’après, l’Hôpital neuchâtelois présente son plan stratégique dans ce sens, qui prévoit également un seul site de réadaptation et trois centres de diagnostic et de traitement devant servir de portes d’entrée décentralisées. Pendant la phase de transition, deux sites de soins aigus équilibrés sont prévus.
2012 voit le Grand Conseil valider la plupart des options stratégiques, dont l’installation définitive du centre mère-enfant à Neuchâtel et la rénovation du site de La Chaux-de-Fonds, ainsi que l’étude d’un site unique de soins aigus et l’éventuel regroupement des centres de traitement.
En mars 2013, le parlement cantonal adopte les options stratégiques complémentaires à celles de l’année précédente, portant entre autre sur la répartition de la chirurgie. Une décision remise en question par un référendum mais entérinée par 63,2% du peuple le 24 novembre. Le site de La Chaux-de-Fonds doit accueillir la chirurgie stationnaire, Pourtalès la chirurgie ambulatoire et le centre de l’appareil locomoteur.
Options stratégiques réexaminées
En janvier 2015, les travaux des unités de soin de La Chaux-de-Fonds sont suspendus par le Conseil d’Etat et la faisabilité des 17 options stratégiques est réexaminée à la lumière de la situation financière et des difficultés de recrutement de l’HNe. En juin, une nouvelle initiative est déposée, intitulée « Pour une maternité dans les Montagnes neuchâteloises ».
Le 2 novembre 2016, après deux jours de débat intense, le Grand Conseil accepte le projet de réorganisation spatiale de l’Hôpital neuchâtelois.
Le texte prévoyait de centraliser les soins aigus à Neuchâtel et à la réadaptation à La Chaux-de-Fonds, ainsi que trois policliniques : dans la capitale, la Métropole horlogère et le Val-de-Travers. Cette proposition a été soumise au peuple en février 2017, sous forme de contre-projet à l’initiative « Pour deux hôpitaux sûrs, autonomes et complémentaires » déposée en septembre 2016. Le peuple a tranché, et opté pour l'initiative. Il s'agit désormais de définir comment appliquer cette décision et quelle forme prendra l'Hôpital neuchâtelois. /mwi
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