Les événements organisés par le Café l'Annexe à Cormoret s'agrandissent et visent désormais la Neuveville. Ils existent depuis trois ans et a lieu à raison de deux fois par année. Une alternative à la fast fashion.
Acheteurs, mais aussi vendeurs, les vide-dressings intéressent de plus en plus (Image d'illustration).
Acheteurs, mais aussi vendeurs, les vide-dressings intéressent de plus en plus. Ils sont une alternative à la fast fashion, qui pousse les Suisses à être des grands consommateurs de textile. Face à cet engouement, le Café l’Annexe qui en organise depuis trois ans, à raison de deux fois par année à Cormoret, organisera pour la première fois un événement à La Neuveville début mai.
Slow fashion victim
En matière de textile, les Suisses ne sont pas bons élèves. En moyenne, chaque citoyen achète 60 vêtements neufs par an, soit 100’000 tonnes pour tout le pays, indiquait la RTS en début d'année. Aujourd’hui, les voix s'élèvent contre la fast fashion, ces collections de vêtements produits en peu de temps et à bas prix. Justement, pour Laura Risse, organisatrice des vide-dressings de Cormoret, c’est notamment l’aspect plus durable qui convainc les acheteurs : « le jeune public recherche des pièces uniques, intemporelles et qui durent dans le temps. Cet aspect écologique peut aider à consommer plus raisonnablement ».
Laura Risse : « Le but c’est de faciliter l’expérience shopping. »
Une alternative oui, mais pas une solution miraculeuse
Il faut tout de même faire attention à limiter sa consommation d’habits de seconde-main, car toujours selon la RTS, elle augmente également la consommation globale en facilitant l’accès à des vêtements plus abordables. Pour Laura Risse, il faut acheter moins, mais mieux. « Il est important de réfléchir à chaque achat. Il faut entre autres se demander si le vêtement en question est de bonne qualité et s’il va durer », conclut-elle. Un vide-dressing s’est d’ailleurs tenu ce samedi. /mbe
