Les restaurants bernois pris d’assaut par les Neuchâtelois

La fermeture des restaurants dans le canton de Neuchâtel profite aux Bernois. Plusieurs établissements ...
Les restaurants bernois pris d’assaut par les Neuchâtelois

La fermeture des restaurants dans le canton de Neuchâtel profite aux Bernois. Plusieurs établissements proches de la frontière font le plein de clients neuchâtelois. Gastroneuchâtel dénonce une injustice

La plupart des restaurants bernois situés proche de la frontière enregistrent un boom des réservations de clients neuchâtelois. (photo : ldd) La plupart des restaurants bernois situés proche de la frontière enregistrent un boom des réservations de clients neuchâtelois. (photo : ldd)

La fermeture des restaurants dans le canton de Neuchâtel donne un coup de pouce aux restaurateurs bernois. La clientèle neuchâteloise n’hésite pas à traverser la frontière pour profiter des joies de la table. Par conséquent, plusieurs établissements bernois font le plein. « Certains Neuchâtelois appellent même pour savoir s’ils peuvent venir prendre le café », témoigne Karin Waelti, directrice de l’Hôtel Jean-Jacques Rousseau à la Neuveville. La plupart des établissements côté bernois font même un meilleur chiffre d’affaires que l’année dernière à la même période.

Témoignage de Karin Waelti, directrice de l’Hôtel Jean-Jaques Rousseau à la Neuveville

Témoignage de Joaquim Pito, chef de rang du restaurant Le Nénuphar à la Neuveville

Dans le canton de Neuchâtel en revanche, les dents grincent. Les députés UDC au Grand Conseil ont déposé mardi une recommandation urgente à l’attention du Conseil d’Etat pour une réouverture immédiate des restaurants.

La directrice de Gastroneuchâtel, Karen Allemann, dénonce quant à elle une injustice. Elle rappelle que les mois d’octobre, novembre et décembre sont très importants pour les restaurateurs, notamment en raison de la chasse. De leur côté, plusieurs restaurateurs neuchâtelois réclament des mesures uniformisées pour mettre fin à cette concurrence déloyale. « Ce qui me dérange le plus, c’est que les gens vont là-bas, attrapent le Covid et nous le ramènent » , réagit Ludovic Bouttier, patron de la Crêperie du Feu Rouge au Landeron. « Mais si la situation ne s’améliore pas, nous on doit rester fermés ».

Témoignage de Ludovic Bouttier, patron de la Crêperie du Feu rouge au Landeron

Pour rappel un grand nombre de restaurants neuchâtelois effectuent des ventes à l’emporter. La liste des établissements qui proposent ces services est disponible sur le site de l’office du tourisme Jura Trois Lacs. /ara


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